Les plus belles plages de Cuba
Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur les plages paradisiaques : à Cuba, la réalité dépasse l’image des cartes postales. Ici, le sable rivalise d’éclat avec la mer, et chaque rivage cultive son propre caractère, entre farniente assumé et vie locale animée.
Voyager à Cuba, c’est accepter de laisser tomber les clichés pour découvrir des étendues où le bleu de l’eau ne connaît pas de demi-mesure. Cinq plages se démarquent, chacune à leur façon, offrant un aperçu saisissant de la diversité de l’île. Sable immaculé, eaux transparentes, villages de pêcheurs ou hôtels iconiques : le choix n’appartient qu’à ceux qui s’y aventurent.
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Plan de l'article
Varadero : la carte postale assumée
Varadero, c’est l’image qui s’impose quand on pense à une plage cubaine : longue bande de sable blanc, mer turquoise, palmiers qui frémissent à l’horizon. Cette station balnéaire de la péninsule de Hicacos s’étire sur plus de 20 kilomètres, sans interruption ni fausse note. L’endroit attire autant les familles cubaines lors des week-ends que les voyageurs venus de loin, et chacun se retrouve à marcher pieds nus sur un sable étonnamment doux.
Le décor a beau être soigné, Varadero ne se résume pas à ses hôtels tout compris. En sortant du bord de mer, on croise des marchés animés, des joueurs de domino sous les arbres, et des guinguettes où le poisson grillé règne en maître. Certains y cherchent la tranquillité du matin, d’autres la fête au coucher du soleil. Le mythe tient, et il reste accessible à tous.
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Cayo Coco : le refuge des oiseaux
Reliée au continent par une route sur la mer, Cayo Coco a longtemps vécu à l’écart du reste du pays. Aujourd’hui, cette île séduit par ses plages sauvages, bordées de mangroves et peuplées de flamants roses. La Playa Flamenco, l’une des plus connues, déroule un sable poudreux presque blanc, contrastant avec une mer d’une clarté surprenante.
Ici, le tourisme cohabite avec la nature : on se baigne en compagnie de pélicans, on observe les crabes traverser la plage à la tombée du jour. Les amateurs de plongée s’activent autour de la barrière de corail, tandis que d’autres préfèrent simplement s’allonger, loin du brouhaha du continent. Cayo Coco offre une parenthèse où le temps semble ralentir, sans jamais perdre en intensité.

Playa Ancón : authenticité près de Trinidad
À quelques kilomètres de Trinidad, la Playa Ancón s’étend sur quatre kilomètres de sable doré, avec une mer d’huile où se reflètent les montagnes de l’Escambray. Ici, pas de gratte-ciel ni de complexe démesuré : on croise surtout des pêcheurs, des familles et quelques voyageurs curieux venus goûter à l’atmosphère tranquille des lieux.
Le charme de Playa Ancón tient à ce mélange rare : la beauté brute du littoral et la proximité de Trinidad, joyau colonial classé à l’UNESCO. Après une baignade, il suffit de dix minutes de voiture pour retrouver les ruelles pavées et les façades colorées de la ville. Beaucoup s’y arrêtent pour le coucher du soleil, quand la plage se vide et que la lumière adoucit tout, même le sable chaud sous les pieds.
Cayo Santa María : luxe discret et eau cristalline
Cayo Santa María s’adresse à ceux qui cherchent le calme, voire une certaine exclusivité. Accessible par une route sur l’eau de 48 kilomètres, l’île dévoile des plages au sable presque blanc, baignées par une eau turquoise. Les hôtels se fondent dans la végétation, loin des foules et du tumulte des grandes stations.
La Playa Perla Blanca, en particulier, séduit par son ambiance paisible et ses longues étendues intactes. Les voyageurs y trouvent tout ce qu’il faut pour savourer chaque minute : balades au petit matin, baignades dans une mer limpide, et parfois, la sensation d’être seuls au monde. Un luxe qui ne se mesure pas seulement au confort, mais aussi à la rareté de l’instant.
Playa Paraíso, Cayo Largo : l’épure absolue
Sur Cayo Largo, la Playa Paraíso porte bien son nom. Ici, pas de port, presque pas de routes : juste une plage qui s’étire à perte de vue, sans la moindre construction en vue. Le sable, d’une finesse exceptionnelle, semble se confondre avec l’eau, tant le dégradé de bleu est subtil. Les voyageurs viennent pour cette promesse de tranquillité absolue, loin du bruit et de la foule.
En journée, on alterne entre baignades et balades pieds nus, parfois à la recherche de coquillages. Certains choisissent la plage pour une parenthèse hors du temps, d’autres pour observer les tortues qui viennent y pondre à la saison. À la nuit tombée, le silence s’impose, et seuls restent le ressac et le souffle du vent, pour accompagner ceux qui n’attendaient rien d’autre.