Emploi : l’année 2020 sera catastrophique

Ce sont là des termes lourds qui ont été utilisés par l’ONU, mais une vérité qui ne doit pas être réfutée : la famine dans le monde pourrait s’aggraver et provoquer une véritable « catastrophe humanitaire »

Comme nous le savons tous, la pandémie actuelle du coronavirus qui touche le monde entier a des conséquences dévastatrices. Cette crise sanitaire, bien que très dangereuse pour notre santé, est également dangereuse pour notre système économique stupéfiant. Un dernier rapport publié par le Programme alimentaire mondial (PAM), supervisé par l’ONU, prédit de façon alarmante que la situation pourrait entraîner le double du nombre de personnes menacées par la faim dans le monde. Une « catastrophe humanitaire », selon l’Organisation, à l’échelle mondiale.

« Le nombre de personnes souffrant d’une grave faim pourrait doubler en raison de Lacovid-19, atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », a déclaré le PAM. Pour sa part, l’OrganisationL’Organisation internationale du Travail (OIT) n’est pas plus optimiste. « La crise de Covid-19 a un effet dévastateur sur les travailleurs et les employeurs. » Alette van Lleur, Directrice des politiques sectorielles de l’OIT, déclare : « L’impact économique de la pandémie est susceptible d’être grave et durable. »

Pendant ce temps, le « déconfinement » à l’horizon

Malgré ces annonces peu encourageantes, le monde se prépare pour la prochaine. Aux États-Unis, Donald Trump maintient son désir de fermer les frontières pour freiner l’immigration et ainsi « protéger les emplois des Américains ». Au moment où nous écrivons ces lignes, il y a environ 22 millions de nouveaux chômeurs. Dans les rues, de nombreuses manifestations « anti-confinement » ont eu lieu. À ce jour, près de 45 000 personnes sont mortes du coronavirus aux États-Unis.

Pour sa part, l’Europe prend l’initiative de « déconfinement ». En particulier l’Allemagne,mais aussi l’Autriche, la Norvège et le Danemark ont commencé à « assouplir » les mesures de quarantaine. Dans les grandes villes comme Berlin, le port du masque est obligatoire, en particulier dans les transports publics. Cependant, la notion d’éloignement social reste la règle d’or, à respecter (à la fois comme mauvais). « Ce sera une question de ne pas aller trop vite », a averti la chancelière allemande Angela Merkel, qui craint la deuxième vague.

En France, depuis le dernier discours d’Emmanuel Macron, tous les regards sont tournés vers le 11 mai, une date possible de fin de confinement et un retour progressif à la normalité.

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