Emploi : l’année 2020 sera catastrophique

Un revers plus grand que lors de la crise financière de 2008 : selon un nouveau rapport de The Economist, l’impact de la pandémie du Coronavirus sur l’économie mondiale sera très dommageable. Y compris le Canada, dont l’économie devrait diminuer d’environ 5 % au deuxième trimestre de 2020.

L’ observation est donc flagrante. Compte tenu de la cessation de l’activité économique causée par les risques de la COVID-19 dans les lieux publics, et de l’impact, comme le confinement d’une grande partie de la population mondiale sur l’activité industrielle des principaux pays fournisseurs, The Economist Report signale une diminution de 2,5% de l’activité économique année avec une baisse de la croissance du PIB de plus de 10% dans certains pays.

Par exemple, les pays dits BRICS — le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, le Sud de l’Afrique — sont que les pays du G7 ont unla désintégration économique. Dans les pays du premier groupe, les experts cités dans le rapport ont signalé des contractions allant de 7,7 % en Afrique du Sud à 11 % au Brésil. La Chine, premier pays touché par la COVID-19, a déjà enregistré une baisse de son PIB d’environ 11 % au premier trimestre de 2020, et cette baisse s’améliorera légèrement au deuxième trimestre, avec seulement 9,3 % de baisse prévue.

Du côté du G7, les quatre membres européens seront les plus touchés : la France, l’Allemagne et l’Italie devraient enregistrer une baisse de 10 % du PIB au cours de la période considérée, tandis que le Royaume-Uni diminuera le marché de « seulement » 9,3 %.

Aux États-Unis, où la maladie s’est développée un peu plus tard, voire plus tard, les économistes s’attendent à ce que le PIB baisse de 5,9 % au deuxième trimestre. Il est impossible de savoir si c’est les effets retardés de la maladie ou si elle est surinjections massives de trésorerie du gouvernement Trump, qui a déjà adopté un plan d’urgence de l’ordre de 2300 milliards de dollars ou 10% du produit intérieur brut américain.

Enfin, du côté canadien, l’économie devrait diminuer de 4,5 p. 100 au deuxième trimestre. Dans ses prévisions sur la pandémie, le commissaire parlementaire au budget a mentionné peut-être trois millions de chômeurs dans ce pays, ce qui correspond à un taux de chômage de 15% qui n’a jamais été observé depuis 1984, selon Radio-Canada, jeudi.

Heureusement, les experts appellent « un choc économique qui se concentrera dans la première moitié de l’année, avec des variations qui suivront la propagation progressive de la pandémie dans le monde ».

L’ économiste parle également d’une « reprise modeste de la production mondiale dans la seconde moitié de 2020″ lorsque la maladie est « largement au niveau mondial« , et surtout lorsque la planète échappe à une deuxième ou troisième vague de contamination.

Cependant, l’impact de la maladie se fera sentir sur la confiance des consommateurs, ainsi que sur la capacité des différents pays concernés à rembourser leurs dettes, une dette qui est due aux injections massives de fonds nécessaires pour subventionner les salaires des travailleurs qui sont contraints de rembourser leurs dettes. rester à la maison, être fortement gonflé, et la relance de l’économie par la suite. En Europe, en outre, les pays les plus touchés par la crise « avaient déjà des positions financières plutôt faibles », selon le rapport qui pourrait compliquer grandement les choses.

Et si ces pays ne sont pas en mesure de payer leur maturité, selon les experts, cela aurait des effets particulièrement néfastes sur le marché de la dette et les marchés émergents, entraînant une nouvelle récession,ce qui pourrait être bien pire que ce que l’on voit actuellement.

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