Le mannequin du pouce « J’aime » gagne son procès contre Facebook

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<p>Furieux ! C’est l’adjectif qui décrit peut-être le mieux le sentiment d’Andy Newington face à Facebook. Les raisons de sa colère ? Cet écossais de 34 ans exerce la profession de mannequin de pouce depuis une dizaine d’année, et il affirme avec vigueur que le site de Mark Zuckerberg a spolié une photo de son pouce datant de 2003. “Lorsque j’ai vu le bouton J’aime de Facebook, j’ai d’abord cru à une mauvaise plaisanterie. Puis j’ai compris que ce n’était pas une blague : Facebook avait vraiment utilisé mon pouce sans mon autorisation”.</p>
<h4 dir="ltr" style="text-align: justify;">Une expertise du pouce révèle le plagiat<strong><br>
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<p>L’écossais porte alors plainte contre Facebook pour violation de droits d’auteur sur “Thumb and Thumber”, “Exotic thumbs III” et “My thumb in the bathroom”, trois photos qu’il a prises lui-même et publiées dans son book (Andynewington.thumblr.com). Après une longue procédure judiciaire, les photos du pouce d’Andy Newington et le pouce “J’aime “ de Facebook sont soumis à expertise auprès du grand photographe allemand Dieter Appelt. Son verdict est tombé la semaine dernière : le pouce d’Andy Newington a été formellement identifié comme celui du site américain.</p>
<p>À gauche, le pouce de Newington, à droite le pouce Facebook. Le doute est-il vraiment permis ?</p>
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</strong>« Liker » sur Facebook : un geste de rébellion<strong><br>
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<p><strong></strong>La compagnie Facebook est donc désormais condamnée à verser une somme de 0.0001 dollar à Andy Newington pour chaque utilisation du bouton ‘’J’aime’’ sur le site, faisant de lui un homme riche. Le mannequin a de son côté assuré qu’il reversera 40% de ses bénéfices à des associations de recherche médicale pour lutter contre l’apoucie animale, une maladie rare de dégénérescence du pouce qui frappe un bébé panda sur 10 000 et menace fortement leurs chances de survie. Le Bilboquet Magazine fait donc appel à ses lecteurs pour contribuer à cette lutte à travers un moyen simple : aimer nos articles par millions.</p>

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