Les 8 plus belles plages du monde
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Les 8 plus belles plages du monde
À l’heure où la moitié de la planète rêve d’évasion, les plages restent un fantasme universel, mais elles ne se valent pas toutes. Loin des clichés de cartes postales, certaines rives frappent d’abord par leur singularité brute, leur couleur, leur histoire ou l’énergie étonnante qu’elles dégagent.
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Des bancs de sable qui s’étirent sur des kilomètres aux criques cachées entre deux falaises, chaque plage de ce classement a gagné sa place par son caractère. Ici, pas de palmiers interchangeables ni de sable tiède sans âme. On parle de plages qui imposent le respect, qui marquent la mémoire, et qui transforment une simple baignade en souvenir gravé.
Whitehaven beach, Australie
Whitehaven beach, sur l’île de Whitsunday, s’étire sur sept kilomètres de sable blanc si pur qu’on le compare à de la farine. C’est la silice, à 98 %, qui confère cette teinte éclatante et cette texture presque irréelle sous les pieds. L’eau, d’un turquoise limpide, achève le spectacle.
Ici, la foule reste à distance. On accède à la plage uniquement par bateau ou hydravion. Les visiteurs, même nombreux, semblent avalés par l’immensité du lieu. Peu de constructions, aucun hôtel. Juste la nature brute, préservée, et ce sentiment rare d’être au bout du monde.
Navagio, c’est un décor de cinéma. Une crique minuscule, cernée de falaises blanches, accessible uniquement par la mer. Ce qui frappe, c’est l’épave rouillée, trônant sur le sable, vestige d’un passé de contrebandiers. La scène paraît irréelle, presque trop parfaite pour être vraie.
Le contraste entre l’ocre du sable, le bleu saturé de l’eau et la tôle du navire donne à l’endroit une identité singulière. En juillet et août, les bateaux de touristes s’y pressent, mais même la foule ne parvient pas à ternir l’aura de ce site. Ceux qui s’y rendent tôt le matin profitent d’une lumière froide et d’un calme rare.
Baia do Sancho, Brésil
Cachée sur l’archipel de Fernando de Noronha, Baia do Sancho se mérite. Il faut descendre des escaliers raides, parfois glissants, entre deux murailles rocheuses. En bas, la récompense : une baie en forme d’arc, bordée de végétation luxuriante et d’un sable doré.
Le lieu est un sanctuaire pour tortues marines. On vient ici pour nager avec elles, observer les oiseaux tropicaux, ou juste s’isoler. Les accès contrôlés protègent l’endroit des excès du tourisme de masse. Résultat : une nature préservée, où l’on se sent invité et non envahisseur.
Playa Paraiso, Cuba
Playa Paraiso porte bien son nom. Sur l’île de Cayo Largo, cette plage déroule un sable blanc quasiment parfait, baigné par une mer si calme qu’elle ressemble à un lagon. Pas d’immeubles ni de routes bruyantes, seulement quelques paillotes discrètes.
Les amateurs de tranquillité y trouvent leur bonheur. Les journées s’étirent, rythmées par le va-et-vient des vagues et la lumière qui change sans cesse. Ici, on oublie l’agitation du continent. Les locaux protègent jalousement cette plage, soucieux de ne pas la voir défigurée par les excès du tourisme de masse.
Anse Source d’Argent, Seychelles
Difficile de trouver plus photogénique que l’Anse Source d’Argent. Entre blocs de granit géants et palmiers inclinés, la plage offre un décor unique. Le sable, d’un blanc presque argenté, tranche avec les roches sombres et l’eau bleu pastel.
C’est un site très prisé pour les séances photo, mais il conserve un charme authentique. Les familles locales s’y retrouvent le week-end, partageant poissons grillés à l’ombre des cocotiers. À marée basse, les enfants s’amusent dans les piscines naturelles formées entre les rochers.
Maya Bay, Thaïlande
Maya Bay est devenue célèbre grâce au cinéma, mais l’endroit n’a rien perdu de son attrait. Encerclée de falaises abruptes, la plage forme un amphithéâtre naturel où l’eau prend des reflets émeraude. Après une longue fermeture pour préserver les fonds marins, la baie a rouvert avec des règles strictes.
Le nombre de visiteurs est limité, la baignade encadrée, mais l’expérience reste saisissante. Les bateaux s’arrêtent au large, protégeant le corail et la faune. Malgré la célébrité, Maya Bay a retrouvé une part de sa magie d’antan, plus sauvage, plus respectée.
Lagon bleu, Islande
Le lagon bleu n’a rien d’un cliché tropical : ici, l’eau est laiteuse, chargée de silice, et la température frôle les 39 degrés toute l’année. Le paysage alentour est minéral, presque lunaire. On vient s’y baigner entouré de champs de lave et de vapeur, dans un contraste saisissant.
C’est une plage hors norme, où le maillot de bain côtoie la laine islandaise. Les soins à base d’algues et de minéraux sont réputés. Le dépaysement est total, loin des foules et des cocotiers, pour une expérience qui mêle détente et découverte géologique.
Matira beach, Polynésie française
Matira beach, sur Bora Bora, séduit par sa simplicité éclatante. Sable doux, eau tiède, palmiers discrets : rien de clinquant, juste une harmonie naturelle. Le lagon, peu profond, invite à la baignade à toute heure, même pour les enfants.
Les habitants de l’île fréquentent autant la plage que les voyageurs venus du bout du monde. En fin de journée, le soleil descend lentement, donnant à l’eau des couleurs changeantes. Matira beach reste un exemple rare d’équilibre entre accueil et préservation, sans jamais céder à la démesure.